JUA KALI :: Under the Fierce sun
Expression utilisée pour désigner
toute personne qui travaille de manière informelle,
à bâton rompu. Est aujourd’hui aussi le nom d’une série
photographique inspirée par les ouvriers
qui travaillent sous le soleil brulant.
Ci-contre
:: Tahir Carl Karmali, né à Naïrobi et basé à New-York ::
| Artiste Photographe |
“Fierce Sun” – en swahili

Always with the mission to get the viewer to question their own perception, Tahir created a serie of 14 images with just one metal installation. And it works.
Not only, does the crude beauty forces us to question what really is beautiful and the importance of things, but it also gets us to admire the perseverance of hard work and creativity made out of nothing.
Toujours dans sa mission première de forcer le spectateur à toujours se remettre en question, Tahir réalise une série de 14 images avec juste une installation de métal. Et ça marche. La beauté dans l’immensité du brut nous force à nous questionner sur le beau, sur le brut, sur l’importance des choses. Mais surtout à admirer le caractère perseverant du dur labeur.
Car cet assemblage de métaux recyclés du secteur de Jua Kali à Naïrobi a été réalisée à la manière de ces hommes et femmes qui dans un but de création recyclent à peu près tout. Tout peut être utile, peut servir, il suffit de creuser. Et Tahir réalise une magnifique representation de cela. Un voyage dans un univers futuristique à la “Mad Max” avec ces superheros qui, dans leur nonchalance, inspirent cette puissance et cette irrascibilité indescriptibles des laissés-pour-compte qui se relèvent avec fierté.
Démonstration magistrale de la “création ex nihilo”. Bien joué Monsieur Karmali!
Ecrit par Prisca M. Monnier
This beautifully assembled recycled metal from the Jua Kali sector is an inspired image of how some men and women in Naïrobi keep everything. Everything can be useful, you just have to look further. We get to travel into a futuristic world “Mad Max” style with those nonchalant superheros who stand in a fiercely proud way that only the forgotten have.
A “creation ex-nihilo” masterfully demonstrated. Well done Monsieur Karmali!